lundi 29 mars 2010

Matin de pluie


Il y a le parapluie coccinelle Il fait des voeux devant le bleu de l'arc en ciel


Il y a le parapluie marron, le noir, le sans façon Et puis celui qui devient capuchon

il y a le parapluie papillon qui butine le fruit des saisons

il y a le parapluie chapeau feutrine et le plus timide, le transparent qui n'espère que le beau temps Et n'a plus le temps de s'arrêter devant les vitrines

il y a le parapluie bouquet de fleurs C'est un champ plein d'étoiles Celui-là sait réchauffer les coeurs Emprisonnés sous la rosée d'un voile

il y a le parapluie de l'enfant qui joue dans les flaques et qui sourit de l'innocent et joyeux clapotis

il y a le parapluie des amoureux ravis serrés l'un contre l'autre, à la recherche du soleil

et dans le salon du thé de les voir tous défiler


je m'émerveille ...

dimanche 28 mars 2010

Rien ne presse

Dans la vie, il est bon parfois de savourer ces moments de lenteur. Rien ne presse ...

Si demain est encore loin, seul l'instant compte vraiment. Et pourtant, une seconde de vie, ce n'est rien...

Si l'on pouvait ne jamais oublier toutes les secondes de vie, toutes les fleurs garderaient leurs parfums, et tous les papillons deviendraient uniques et remarquables, presque éternels ...

Rien ne presse ...

Si l'on s'offre juste l'instant de contempler le papillon sur la fleur.

J'imagine

J'imagine
Des eaux profondes
Aux territoires insensés
Nouvelle humanité

J'imagine
Des forêts sous la mer
Et le ciel à l'envers
Oublié des nuages
D'autres voyages

J'imagine
Un arc-en-ciel géant
L'éclat de la lumière
Des brises insouciantes
Si légères et si douces

J'imagine
Une harmonie possible
En ce monde troublé

J'imagine
Un peu de paix

Saveur d'éternité

Ecouter ...les murmures oubliés
Les pas légers des âmes en partance
Refrains de vents lointains
Traversée du silence
Saveur d'éternité

Nouveau chemin

Chaque matin
Dans la paleur du jour
Prendre dans son coeur
Un nouveau chemin
Pour laisser l'hier
Et l'hiver de l'hier
Sur le pas gris des portes

L'heure du chat

Pensée de chat :

Pff, ils m'ont fait levé bien trop tôt
Pour un petit-déjeuner aux croquettes
Il paraît que l'heure d'été se préparait déjà
Depuis belle lurette
Pff, je retourne sur le sofa

samedi 27 mars 2010

C'est la lumière qui danse

Au printemps,
c'est la lumière qui danse.

Et la vie reprend peu à peu ses droits,
au sortir de l'hiver.

Chaque pas n'est jamais inutile
Tout a un sens profond
Même dans le doute !

Réciprocité

Sans désir, l'amour s'étiole
Sans mouvement incessant
D'une âme vers une autre âme
La source peut se tarir

J'aime cette douce réciprocité
Lorsque l'amour nous rend
Plus proches et plus ouverts
Lorsque notre coeur s'endimanche

Ne faut-il pas toujours être deux
Dans ce même désir
Pour découvrir
Au-delà de nous-mêmes
Les forces des possibles

Entre force et faiblesse

Entre force et faiblesse
Dans le mouvement d'un coquelicot
La vie se dessine parfois
Toute en délicatesse
Consolatrice

Si tu passes par ici
Emportes avec toi cette fleur
Elle te racontera
Des histoires sincères
Pour ton coeur et ton âme

J'aime le coquelicot
Fragile et fort à la fois

Le retour des hirondelles

Elles reviennent, les petites hirondelles.

Dans la clarté de mon enfance, elles demeurent le souvenir joyeux des printemps revenus. Lorsque le ciel se fait encore plus bleu, le soleil un peu plus chaud, elles sont à nouveau là, avec nous.

Ah, les petites hirondelles !

Elles sont ensemble un moment, puis se séparent pour mieux vivre le silence du ciel. Elles vont peut-être consoler un nuage, faire la joie d'un enfant.

Hirondelles des villages, vous restez suspendues un instant sur le fil de nos rêves.

Peu à peu, elles reviennent doucement enchanter nos matins, les petites hirondelles ...

Cher printemps

Cher Printemps,

En ce dimanche matin, je prends la plume. Il y avait longtemps que je n'avais pas eu de tes nouvelles.

Quelle joie au coeur de te voir revenir, dans la lenteur lumineuse des jours.

Cher Printemps, toi qui parcours le monde et les demeures, si tu pouvais aussi consoler le gris des coeurs, devenir pour ceux qui souffrent, un baume de lumière, une douce renaissance. Que serais-tu, si tu n'étais pas partagé par tous ?

Cher Printemps, ton émerveillement pourrait être universel... C'est peut-être un rêve, mais pourquoi pas...

Et demain, dans la boîte à lettres de ceux qui n'attendent plus rien, il y aura peut-être la douce caresse multicolore d'une fleur qui vient d'éclore...

Tout est tellement possible
...

vendredi 26 mars 2010

Contrastes

Quelques étoiles libres
Encore superbes
Répandues en silence
Dans l'éclat d'un flot laissé à la lumière

samedi 13 mars 2010

Jardin secret

Dès que tu pousseras la grille du jardin
Tu entendras le sanglot de la rose

Sur les pétales en pleurs
Tu poseras ta main
Pour cueillir une larme comme au premier matin
Sous ses paupières closes

Tu effleureras de ta bouche
Ce parfum du délice au vent des souvenirs
Et la rose assoupie, encore frêle et farouche
Aura le doux murmure de l'éternel soupir

Tu effaceras de ton coeur

Les regrets, les mensonges, l'oubli et le mépris
Et tu t'enflammeras à sa douce chaleur
Elle te pardonnera, elle t'a toujours compris


L'amour est un jardin
Le secret de ta rose éternelle

Moment de paix

Derrière le berceau de verdure, le soleil frissonne. Il invite à flotter dans l'azur, là où le coeur répand sa prière. L'abeille fredonne sa présence, pour butiner le givre ou la lumière.

Derrière le berceau de verdure, un petit banc de pierre. Pour laisser aller son coeur dans le temps qui passe, pour s'envoler dans des pensées secrètes, se diluer dans l'espace...

Un moment de paix, pour se blottir dans la nature. Un idéal pour l'âme flâneuse ...

Un nouveau jour de vie se lève

Chaque nuit, la petite musique de la vie s'enfuit. Elle s'en va rejoindre des rêves tout au bout du monde ...

De la nuit, il ne reste au matin qu'une valse inachevée, avec dans les cheveux des éclaboussures d'étoiles et des éclats dorés volés à la lumière.

Peu à peu, un nouveau jour de vie se dessine, avec ses offrandes perlées ... "le toujours possible peut encore recommencer"...

Chaque jour, la vie se fait promesse.

Emerveillement d'être là.

mercredi 10 mars 2010

Incertitude

Tu m’offres le silence
En moi tant de bruits vont et viennent
L’apaisement viendra t’il de la nuit ?
L’âme est incertaine,

Elle voudrait la lumière, s’égare dans l’ombre
déconcertante,

Alors, je m’arrête ici un instant …
pour savourer le don,
Les yeux dans la buée des larmes,
Le cœur au bord du torrent de l’émotion
Humilité
Avoir tout à apprendre

Du fond du coeur

La vie n'est pas toujours au grand soleil. Une terre aride et craquelée la recouvre parfois.

Devant la source infinie de la rivière, il y a un océan de questions à jamais sans réponse.

Il ne reste parfois que les mots ...

Rien que des mots, comme des larmes partagées au moment le plus fort. Rien que des interrogations pour rejoindre le coeur de ceux qui doutent mais qui savent.

Rien que des mots, comme des mains tendues en plein désert.

Des paroles de paix sorties du grand silence.

Rien que des mots, pour consoler, réconforter, comprendre, partager.

Des mots-fleurs, comme la caresse d'un pétale sur la joue.

Des mots-pensées, venus du coeur de l'âme.

dimanche 7 mars 2010

Pour les femmes

Pour toutes les femmes qui visiteront ce blog au cours de la semaine, je vous offre ces fleurs. Gardez-en les couleurs et les parfums ...
Vive les femmes !

Une femme à la fenêtre

A la fenêtre de la vie qui passe trop vite, immobile, le temps s'est enfui. Il reste encore la douce lenteur des jours pour apprivoiser derrière la fenêtre, la venue des nouvelles saisons.

Une femme à la fenêtre, c'est toujours une symphonie entre pensées et paroles, le sentiment étrange d'être sur le balcon du monde.

A la fenêtre de la vie, tout peut encore nous surprendre ...

Femmes printanières

Petits souliers deviendront grands ....

J'aime ces petites coquetteries printanières, une ronde colorée pour surprendre un peu nos regards, nous parler d'innocence ...

Petits souliers deviendront grands ...

J'aime ces sourires laissés dans l'imaginaire, avec des interrogations futiles "mais quelle paire vais-je bien pouvoir mettre aujourd'hui "?

La coquetterie des femmes se prépare peut-être dès l'enfance ?

Femme de silence

Parfois, devenir l'espace d'un instant, femme de silence .. Epouser l'écho blond des vagues, et sentir sur sa peau la caresse du vent. Marcher lentement pour retrouver le silence de l'âme, ce chant sensible qui parle d'essentiel. Le silence est infini ...

Femmes du monde

Un instant, arrêter la marche du monde
Pour rendre hommage à d'autres femmes
Des pensées s'envolent
Tandis que d'autres voix s'élèvent

D'autres lieux, d'autres langues
D'autres vies ...
Peu importe
Je pense à elles ...

Femmes et enfants

Sans le chant des mères
La caresse sur la joue d'un enfant
Que serait la vie

Partir sur le chemin
Avec une main serrée tendrement dans la sienne
C'est apprendre le solfège des jours heureux
Et la sonate inouïe de l'amour

Sans le chant des mères
La caresse sur la joue d'un enfant
La vie ne serait rien

Les lavandières

Le vieux lavoir
N'est plus qu'un grand fleuve de silence
Elles sont parties les lavandières
Emportant avec elles
Des histoires de la vie

Le vieux lavoir
N'est plus qu'un murmure de l'eau
Et dans la musique du temps
Toutes les paroles s'envolent
Dans l'horizon des jours

Les belles lavandières
Sont endormies
Entre l'écho de l'eau et de la lumière

Danse de femme

Tout se danse
Il suffit d'un décor
Pour habiller la nuit
D'arabesques blanches

En attendant la venue du jour
Des femmes dansent
A petits pas
Avec l'élan joyeux
Cet entrechat de l'âme

Tout se danse
Il suffit d'un décor
Pour habiller l'aurore
Et rendre à la nuit
Ses étoiles les plus tendres

Je sais des femmes

Je sais des femmes
Aux larmes de soleil
A jamais recroquevillées
Dans la grande lumière

Je sais des femmes
Les bras tendres des mères
Ces bergères de l'amour
Merveilleuses et troublantes
Dans l'élan de leurs coeurs

Pour la femme ... rêveuse


Rêveuse
Avec au fond des prunelles
Les aquarelles ... de la vie


Rêveuse
Pour donner de l'amour
Et faire le bonheur
De son prince charmant

Rêveuse
Elle ne peut cacher
Ses sentiments
Et quand revient la nuit
Elle frémit

Aux portes de ses songes