lundi 26 décembre 2011

La tendresse du silence

Le silence a pour moi un visage plein de tendresse. J'aime sa douceur, car il invite le tourbillon du temps à s'arrêter un peu.


Le silence est un apprentissage harmonieux, une façon de se retrouver soi-même, de mieux s'apprendre et de mieux se comprendre, avant de pouvoir repartir vers les autres.

Dans le silence, il y a peut-être la clé de toutes relations.

Tout effort peut demeurer vain dans le bruit des coeurs parfois trop lourds, alors que le silence est un havre de paix symbolique, toujours profond et sincère.

J'aime le silence. Sans lui, aucun espace de création ne serait possible. Sans lui, comment entendre les murmures colorés de l'âme ?

Parenthèse gourmande






J'aime... ta robe qui scintille
Tu ondules, tu rôdes autour de moi
La nuit comme le jour
Tu brilles et je vacille
Et me voilà enfin tout près de toi
Dans tous mes états ...

Je dégrafe ta robe
Larmes de perles et d'argent
Je la froisse et la dévisage
De mes pupilles et de mes mains
Lentement ...

J'aime... les pays du soleil
En voyage sur le satin de ta peau
J'aime ... Ce caprice
Ce vertige, cet incendie grandiose
Mon palais est en émoi
J'aime ... ta robe qui scintille
Deshabillé des délices
Je dégrafe les mots
Mes papilles aux abois ...

Que ne ferait-on pas
Pour un simple carré ...

De chocolat !

dimanche 11 décembre 2011

Derrière la porte





Juste derrière la porte
Il y a l'étendue de nos rêves

Troublant

L'arbre a caché et ses feuilles et ses fruits
Pour ignorer la vie de l'hiver ?

Plus loin que la lumière

Un jour, nous irons
Plus loin que la lumière
Plus haut que le vent
Nous laisserons à la terre
La fragilité de l'instant

Un jour, nous volerons
Et notre chant se fera ciel
Soleil d'enfants
Nous abandonnerons peu à peu
Dans la nuit d'hier, nos tourments

Un jour, nous serons larmes de joie
Perles de rire
Jusqu'au sommet de nous-mêmes
Nous nous élèverons

Et tout s'écrira alors, encore et encore
Sur les pages blanches et sacrées
Du grand livre de la Vie

samedi 10 décembre 2011

Rêve intense

Devant la mer
Mes désirs deviennent .. des voyages

J'ai envie d'îles nues
Au grand soleil
De paniers débordant de coquillages
De jeux d'enfants
De mangues et de goyaves
Et puis, autour des coeurs
Des colliers pleins de fleurs
Des rivages odorants

Me voici soudain, par delà le vent
Sur l'escalier de la plus haute mer
Debout devant mon rêve
Intensément


Poème écrit à Palavas
Eté 2011 - face à la mer

Se laisser surprendre

Pieds nus dans le sable
Je guette à l'horizon
L'instant qui vient
Saura t'il encore me surprendre ?

Sa couleur changeante
M'offre déjà
L'air d'un premier matin
Comme un cantique
Venu tout droit ... de la lumière

Quai de gare

En attendant le départ
Je me réfugie
Dans l'angle du silence
Là où mon coeur se tait
Déjà, il arpente
la paroi de la douleur
Le coeur ne réclame rien
Il espère ...

Et de ce livre, et de ce train
Je me fiche
De connaître la fin de l'histoire
Les mots deviennent secs
Sans aucune importance

Je me fiche du dehors
Et des gens derrière la vitre
Et du bleu et du ciel
Et du soleil !

En moi, de sombres nuages
Vont et viennent ...
Le train n'est pas encore parti
Mais tu me manques déjà !


(Texte écrit dans le train xxxx le xxxx )
Depuis mon enfance, j'ai toujours eu horreur des quais de gare, ils symbolisent pour moi l'horreur absolue, le manque de ceux (amis, famille) que l'on laisse. Dans un train, j'écris toujours beaucoup ...

Quai 2

Sur le quai
Des visages inconnus se dessinent
La douleur est là
Si intense
Dans les entrailles de l'absence
Qui entre en gare
Aucun regard connu
Rien que le rien des anonymes

Je deviens soudain

L'impossible étreinte
Passagère clandestine
L'amour est en transit

Des trains viennent et repartent
Sifflent, se croisent ...
Attention à la fermeture des coeurs
Départ imminent

(écrit dans le train n° xxxx le xxxx)

Humilité

Je n'ai pas toujours su
Ce qu'il fallait dire, ou faire
En moi, traînent parfois
Des paroles incertaines
Vagues blessées
Parfois usées
Par le mouvement des jours

Je ne sais pas toujours
Camoufler mon âme
Alors, elle m'échappe
Et va se montrer nue
A des regards trop neufs

Je n'ai pas toujours
Le geste attendu
Le regard espéré
La main chaude,
Et pourtant ...

Avec la vie
Et le temps de la vie
J'ose espérer - apprendre -
Grandir - comprendre
En restant surtout
Dans l'infini de l'Amour


Poème de l'été 2011

Tic tac

Sur le quai de la vie
le tic tac de l'amour bat
au coeur de l'essentiel

La course du vent

Sur les rivages du temps
L'âme peut se perdre
Fougueuse
A marée haute
Et le vent entraîne dans sa course
Toutes nos émotions


Poème écrit devant la mer
Eté 2011

Traces

La vie laisse en nous
Pour toujours, à jamais
Des traces indélébiles

Question existentielle

Où sont les âmes
Des évadés de la vie
Que le temps a oublié

Les pas silencieux des cimetières
Cherchent toujours
Depuis la nuit des premiers jours
L'écho éblouissant de la lumière

Poème d'un matin de décembre

Oser aimer

Vivre

Pour oser apprendre
Comprendre
Retenir
Seulement cinq lettres
Sur l'alphabet de vie
"A i m e r"
"A m o u r"

lundi 5 décembre 2011

Au pied de l'arc en ciel

Au pied de l'arc en ciel

Il n'y a qu'un vieux rêve
Une illusion d'enfant
Bondissant sur le bleu
De l'eau,

De la terre et du ciel

Au pied de l'arc en ciel
C'est l'étreinte éblouissante
Des couleurs
De la lumière
Et le rêve prend des formes nouvelles

A l'aube de la vie

Au pied de l'arc en ciel
Tout peut renaître

Pensée nocturne

Ignorer la nuit
C'est abandonner tout espoir de lumière