vendredi 17 février 2012

Je survivrai pour toi

Je survivrai
A la glace de la banquise

Mon coeur, engourdi de vertige
Frissonnera encore
Au bruit de tes pas

Je survivrai
Au feu du désert

Mon coeur, brûlé à vif
S'écorchera encore
En demandant pourquoi

Je survivrai
Au déluge de boue
Mon coeur, au fond d'un puits
Tourbillonnera encore
Autour de toi, de moi, de nous

Mon âme s'affolera
Au son infini de ta voix

Gravée au fond de moi

Et mes larmes de pluie
Perceront les nuages


Je survivrai pour toi
Contre tous les naufrages
A l'abri des volcans
A l'abri des vautours


Je survivrai pour toi
Je survivrai d'Amour
Sur la valse du temps
Où se tournent nos pages

jeudi 16 février 2012

Sur la balance de la vie




Sur la balance de la vie, je poserai
des éclats de soleil, comme des rires
des myriades de baisers dans le soir
des prénoms gravés, en lettres d’or
des délices, empruntés aux saisons
des châteaux visités, souffles de la mémoire
des chansons anciennes, tendres rengaines
des voyages sans escale
des pas de deux, dans la rivière de tes yeux
des chemins éclaboussés, au sortir de l’aurore
des cascades d’étoiles,
comme le cristal de nos vœux

Sur la balance de la vie,
Je graverai l’amour, en lettres capitales.

Tibet

Tibet
Terre fertile
D'un arc-en-ciel profond

Noyau de lumière
Où se réfugie le silence d'un peuple
Derrière le fleuve immense
La vie ne cesse d'élargir des chemins

A la croisée de l'infini
Une source de promesses
A l'ombre des montagnes sculptées par le temps
Le symbole de la sagesse


Tibet
Terre de soleil et de neige
Diamant de l'âme
Ecrin d'un peuple en prière
Qui s'élève
Au-delà de l'espace et du temps


Les pas du silence (à mon père)






Il était des matins
au biscuit trempé du bonheur

on ne savait pas encore
la fuite du temps …
on ne savait rien
des pas du silence, c’était encore loin

Alors, on se croisait dans les couloirs
parfois sans se dire, sans se voir
on se heurtait, par des mots, des rancoeurs,
on cultivait nos peurs, nos douleurs,
on ne s’aimait pas assez,
comme des étrangers, aveuglés …
la fierté a parfois le goût amer du péché …

Il était un jour gris, de froid et de brouillard,
où la vie claqua sa porte devant nous
nous laissant prisonniers, de l’autre côté
d’un mur fait de silences et de regrets,
un mur d’éternité, que l’on avait oublié, ignoré

sur le chemin, les sentiments deviennent des orphelins
mais tendent la main, vers des demains meilleurs,
à la source de mes pleurs, il y a encore l’eau de ton regard,
et je m’y baigne souvent, comme une enfant

Il était des matins
au biscuit trempé du bonheur
on ne savait pas encore
la fuite du temps …
on ne savait rien
des pas du silence, c’était encore loin.




Enfant malice






Tes yeux sont sur le quai

Des passagers du rire

Tu m'entraînes avec loi
Tout au fond des faubourgs

Parties de cache-cache
Et journées de délire
Pour toi je fonds du coeur,
Pour toi je fonds d'amour

Tes mains sont des oiseaux
Au-dessus de la mer
Tu m'entraînes avec toi
Tout au bout des voyages

Gendarmes ou voleurs
Moi nain, toi Gulliver

Pour toi fondent les cieux,

Pour toi fond le nuage

Ton coeur est le diamant

Sur l'âme d'une fée
Tu m'entraînes avec toi
Bien plus loin que moi-même

Enfant malice, d'un amour étoilé
Pour toi je fonds mes mots
Et mes plus doux poèmes

Enfant malice,



Je t'aime.