dimanche 6 juillet 2014

Toujours plus loin


J'écris, au dos de chaque pierre
dans le nid
pour éclabousser l'espace
trop bleuté d'un ciel d'été
et le clapotis du silence
joue des airs
et puis, l'océan tranquille
donne envie d'aller encore plus loin...

Nul ne sait

 
Où sont-elles, les âmes d'avant, celles des autres temps ? Le soir venu, elles symphonisent à l'infini au-dessus de nos ciels. Peut-être ... Où sont-ils, tous ces lointains voyageurs, arpenteurs du passé et du monde ? Sont-ils revêtus d'étoiles et de poèmes ? Sans doute ... Entre l'essentiel et le doute, nos cris troublent peut-être... dans la nuit, l'écho troublant de la lumière. Où est-elle, la vérité ? Ici, ailleurs ? nul ne le sait ...

Ecrire pour dessiner le monde



Ecrire à la pluie, à la nuit, à la vie
Epouser le blanc du papier
et dessiner le monde
Et puis, soudain,
dans la terre feutrée des mots,
semer des silences...

Vagabondage


La nuit vagabonde
à la recherche d'autres nuits
Et le temps compose en chacun de nous
sa douce symphonie
Au loin, c'est l'aube et sa lumière
au fil tendre des jours
Eclaboussée de vie,
je rumine aux étoiles...
 

Musique et concerto

 
N'éteins jamais la lumière
Du verbe et du mot,
de la musique et du concerto
L'accord majeur est là
À la portée de ton cœur
 



Cri du silence




Chaque silence est un cri
un triomphe
une étoile
jaillissant en plein cœur de la nuit

Dans le ciel






Dans le ciel
les nuages ont des murmures
et le vent pris au piège
épouse, tout habillé de blanc,
ce troublant sortilège.

Sur les larmes du temps,
des nuages se promènent, infiniment...

Ouvrons nos yeux


Ouvrons les fenêtres des yeux
Dansons comme des fous
La musique s'amuse au fond de nous
Et nous fait rejoindre à petits pas
Nos rêves les plus forts
Nos songes les plus bleus
Ouvrons ouvrons nos yeux

Harmonies à venir

Il reste encore et soudain
Des sonates écrites
En morceaux de lumière
Pour inventer d'autres univers
D'harmonie et de vérité
Debout, l'homme est là qui espère
Et son violon à terre
Est prêt à s'envoler
Il reste encore et soudain
Des symphonies à composer

Si le violon joue


 
Si le violon joue,
son âme frôle la brume
et son cœur dépose les armes
Pour entraîner les flammes folles
D'une passion déconcertée
D'un concerto emprisonné
De larmes et de secrets
Trop jalousés trop bien gardés
Et chaque accord se fait
Et frôle l'espérance
Pour toucher le cœur bleu du silence ...

Et le violon s'enfuit
Au loin derrière la mer
Laissant pour nous
Les clés de la lumière