jeudi 24 décembre 2009
Noël blues
A quoi sert la joie, si le coeur a trop mal
Comment parler de paix, quand l'âme cherche sans trouver le repos
A quoi sert l'espérance, si l'amour ferme à jamais toutes ses portes
A quoi sert de vivre, si la nuit a toujours le dernier mot
Comment atteindre l'harmonie, si tout se brise pour toujours...
Noël approche... Des images flottent, bien au chaud dans nos mémoires. Un jour, pourtant, Noël ressemble au chemin des souvenirs perdus. Et les pensées s'égarent, dans les méandres d'un temps que l'on croyait en nous, avec nous, pour toujours.
Noël est au coeur de nos rêves les plus grands, les plus forts, les plus fous. J'ai cru longtemps que Noël avait le pouvoir de transformer les blessures ; pourtant, elles sont encore là, toujours vivantes, béantes, prêtes à s'ouvrir et à aller se montrer, nues, à la face du monde.
A Noël, je trouve que le passé est d'une grande violence, car le temps vécu ne reviendra plus jamais. Plus rien ne pourra jamais être comme avant. Oui, il y a des Noëls très gris au sortir de l'enfance.
Noël, fête de la lumière .... A quoi sert toute cette opulence de lumière si elle n'est pas partagée par tous ? Mon coeur a envie d'hurler contre cette injustice. Noël n'est pas toujours une fête. Et puis "la fête", c'est d'abord un mot inventé par l'homme pour tenter d'oublier que tout est fragile. En effet, comment faire coïncider Noël et sa paix avec toute la souffrance du monde, c'est d'une incohérence inouïe !
Oui, je l'avoue, il m'arrive de détester Noël et toute sa clique, j'y croise trop d'indécence ! Non, je n'ai pas toujours envie de dire que tout va bien et de faire bonne figure. Veuillez excuser mon coeur, il a ses raisons de ne pas toujours pouvoir être à la fête.
Il y a dans cette période de Noël, précisément, une obligation à être heureux, alors que la joie n'agira jamais sur commande !!!
Je ne veux rien savoir de ce qui se passe dans la société de consommation et des courses folles dans les magasins : je m'en moque !! Les tiroirs caisses de Noël m'exaspèrent !
Enfin, demain, Noël sera passé. Il s'éloignera, prendra le large, nous oubliera sans doute. Le monde rejoindra ses silences, ses colères, ses doutes, ses questions sans réponse. Au loin, la musique de la vie continuera son petit refrain sur la route du possible.
Pour trouver un peu de consolation, j'ai besoin de penser à Noël comme un frêle oiseau sur la branche de l'instant. Un tout petit oiseau qui viendrait nous murmurer, au creux de nos rêves les plus grands, les plus forts, les plus fous, que seul l'instant compte vraiment !
dimanche 20 décembre 2009
Mes pensées
Elles s'envolent parfois
Au-dessus des nuages
Par delà les volcans
Et touchent parfois le ciel
Brisant dans leur éclat
L'harmonie du soleil
Mes pensées
Elles sont parfois de glace
De tempête et de froid
Lorsque mon coeur est las
Et soupire de tout
Mes pensées
Elles te suivent pas à pas
L'empreinte de ton coeur
Gravée au fond de moi
Mes pensées
Elles sont pour ceux que j'aime
Et que je garde là
Tout au fond de mon âme
Pour les jours où parfois
Me vient le vague à l'âme
De ne pas les avoir près de moi
Mes pensées
Elles sont vagues et soleil
Dimanche des merveilles
Pour un sourire joyeux
Franchissant les ruelles
Un enfant qui revient
Une amie qui m'appelle
Mes pensées
Elles sont belles et de paix
Quand il faut savourer
La joie des retrouvailles
La vie s'écoule
Jusqu'à la fin du monde
L'eau des ruisseaux ou des rivières
Continuera sa ronde
Jusqu'à la fin de la vie
Les enfants danseront et joueront
En riant à travers les flaques ...
Et le temps poursuivra sa route
Sans se soucier de nous
Jusqu'à la fin de la vie
Jusqu'à la fin du monde
Nous serons dans ce mouvement
De l'eau, de la lumière et du temps
C'est dans ce malgré tout et ce pourtant
Du temps trop vite passé
Que l'on peut le mieux se réconcilier
Avec l'instant présent
vendredi 18 décembre 2009
Noël arrive
jeudi 17 décembre 2009
Une parure de lumière
Ainsi, la poésie s'insinue partout, dans les saisons, mais aussi dans les mouvements de l'eau, du vent, de la lumière ; c'est bien cette lumière qui vient, doucement, à chaque Noël, déposer à nos pieds toutes ces couleurs.
vendredi 11 décembre 2009
jeudi 10 décembre 2009
Des lumières à partager
Sur le chemin de Noël
Tant de lumières à partager
A faire briller au fond des coeurs
A retenir de peur
De les voir s'éteindre
Dans l'ombre des nuits
Sur le chemin de Noël
Tant de mains qui se tendent
Tant de regards perdus
Qui espèrent et qui doutent
Qui pleurent au coin des rues
Sur le chemin de Noël
J'ai trouvé ce violon et puis une chanson
Un refrain à vivre tous ensemble
Sur le chemin de Noël
L'espérance endormie s'avance
Des lumières continuent de briller
Des étoiles ouvrent leurs bras
Pour l'âme transie de froid
Sur le chemin de Noël
J'espère .. en l'unité du monde
lundi 7 décembre 2009
De tout pour faire un monde
Sur le manège de la vie, il y a les plaintifs, les naïfs et les distraits. Les oubliés et les toujours en retard, les qui ont toujours chaud, ceux qui n'ont jamais froid, ceux qui restent en bras de chemise pour vivre à leur guise, ceux qui sont peignés en pétard, d'autres qui aiment s'habiller un peu comme on se déguise, au carnaval et à Venise ... Et puis il y a ceux qui n'aiment que le blanc et les autres qui voient tout en noir.
Il y a les contemplatifs, les marcheurs et ceux qui sourient partout, ceux qui grincent des dents, les ronchons et les pas contents du tout intitulés râleurs.
Il y a les enfants mais aussi des plus grands qui ne sont jamais sortis vraiment du petit carroussel, les rêveurs et les plus instruits, les qui n'ont rien compris mais qui avancent quand même, et puis il y a tous ceux que l'on aime, et c'est bien grâce à eux que la vie est plus belle.
Il y a ceux qui ne disent rien, et les autres qui aiment faire du bruit, ceux qui donnent la main, les timides et ceux qui aiment sans rien dire, ceux qui semblent parfois très loin, les extravertis, les introvertis, les soumis, les indécis, et ceux qui se fichent bien de la poésie et même du lendemain.
Il y a aussi les capricieux, les gentils, les toujours heureux et les penseurs, les toujours à l'heure et les angoissés pour deux. Il y a les insoumis et les rebelles qui ne vivent que dans la querelle, le conflit, et puis il y a ceux qui préfèrent partir prendre l'air ou à la pêche...
Il y a ceux qui pleurent la bouche pleine et ceux qui ont toujours faim, les volontaires qui se donnent les moyens, et ceux qui cherchent en vain ... à perdre haleine, et puis ceux qui détestent les baleines mais dégustent du requin, quand même ....
Il y a les harmoniques et les langues qui piquent, les grands émotifs avec les yeux qui pleurent tout le temps, ceux qui font des grimaces, ceux qui passent et puis qui nous dépassent. Il y a ceux qui vont vite, et puis ceux qui prennent la fuite, ceux qui n'ont jamais le temps même pour la voisine d'en face. Et puis il a ceux qui ne peuvent pas faire autrement, parce qu'ils sont comme ça, un point c'est tout on arrête là...
Il y a les mélomanes et ceux qui ne veulent rien entendre, les m'as-tu vu et les trop fiers, il y a ceux qui ont toujours la tête en l'air et les grands bavards saliveurs, ceux qui chantent sous la douche et ceux qui viennent en remettre une couche ... de couleur ...
Il y a les nostalgiques, les passionnés de papillons, les chasseurs de nuages et ceux qui croient en Dieu et en l'homme, et d'autres qui ont vu des fantômes...
Il y a ceux qui n'ont pas un sou et puis ceux qui ont toujours le sourire, qui donneraient tout même la chemise et ceux qui voudraient être souris dans un trou parce qu'ils ont du souci de parler en public.
Il y a ceux qui aiment lire, d'autres qui détestent les mathématiques, mais qui ne refusent jamais une part comptée de dessert, il y a ceux qui ont au coeur plein de prières, et puis ceux qui pensent tout le temps, ceux qui galopent et les autres qui restent en plan. Il y a ceux qui se posent des tas de questions, et les autres qui coupent la conversation ...
Il y a les ironiques et les farceurs, ceux qui sont charmeurs et les grands séducteurs. Il y a les grandes familles et les petits clans, ceux qui sont seuls et qui auraient bien voulu "aimer plus grand", il y a tant de coeurs, le monde est tellement grand ...
Et puis, sur le grand manège, il y a toute la vie de ma famille, de mes amis, du monde, que la grande roue n'arrête jamais sa ronde... son grand mystère.
Sur l'amour
Il n'est pas un coeur dans ce monde qui n'ait besoin de sa propre lumière, transcendée ...
Au grand jardin, l'ange veille, et l'enfance peut bien continuer sa route.
L'amour n'est pas le temps, l'amour prend le temps de l'amour. L'amour est dans le vent, dans le moindre repli de la forêt profonde, dans tout ce qui est vivant, dans tout ce qui se poursuit et encourage la vie.
La force inestimée de l'amour réside en chacun de nous.
Apprentissage
Viendras-tu enfin colorer mes hivers en bouquets de lune ? Chanteras-tu encore pour un secret précieux entre le vent et la lumière ? Garderas-tu au fond de toi toute cette bienveillance comme autant de petites flammes sur notre chemin ?
Derrière le silence de l'autre, c'est là que je peux le mieux apprendre. Dans un face à face, en grande vérité.
Alors, parfois, je pleure ... Et mes larmes sont un flot qui m'entraîne bien loin, plus loin que le silence, jusqu'au rivage de tout ce que j'ai encore à découvrir, devant ma fragilité.
Je t'attends, les mains ouvertes et le coeur plus léger. Mon abandon est total, je vais me laisser apprivoiser ... Pour apprendre à AIMER.