dimanche 31 janvier 2010
Aux couleurs du monde
Laisse-moi
Laisse-moi
M'emmitoufler de silence
Pour marauder le bleu de tes nuits
Effeuiller ton habit froissé
De solitude
Laisse-moi
Festonner les étoiles une à une
Pour ourler le satin de tes rêves
Nacrer tes larmes flétries
De troubadour
Laisse-moi
Naviguer sur le flot des fontaines
Pour inonder ton âme
De soleil et d'amour
Laisse-moi
Délirer mes je t'aime
A l'aurore de tes jours
M'emmitoufler de silence
Pour marauder le bleu de tes nuits
Effeuiller ton habit froissé
De solitude
Laisse-moi
Festonner les étoiles une à une
Pour ourler le satin de tes rêves
Nacrer tes larmes flétries
De troubadour
Laisse-moi
Naviguer sur le flot des fontaines
Pour inonder ton âme
De soleil et d'amour
Laisse-moi
Délirer mes je t'aime
A l'aurore de tes jours
Sur l'air des mandolines
Perché dans les nuages
Les frissons du vertige
Sur l'air des mandolines
Le temps s'est pétrifié
Au fond du paysage
Sous l'horizon immense
Que l'aurore illumine
Lointain exil
Au sommet d'une bulle
le berceau des étoiles
Et le nid du soleil
Les cités de l'espace
Et l'abri de la lune
Les donjons de cristal
Et l'abri de la lune
Les donjons de cristal
Où dansent les abeilles
Ballerines de lumière
Au sommet d'une bulle
Rêve vénitien
Venise ... Avec ces masques peints dans la lumière, ces soleils déposés comme autant de diamants sur les costumes étincelants ... Soudain, toute la cité prend des habits de fête. Les couleurs explosent et se reflètent, là-bas, sur la lagune. Loin de Venise, il reste aussi parfois pour nous un peu de rêve à saisir ... une simple image, pour nous entraîner dans un tourbillon multicolore, mystérieux et troublant.
jeudi 28 janvier 2010
Probabilité
De plus, il est tout à fait probable que ces mondes voisins soient tenus, comme nous, à l'écart de la grande confidence ...
lundi 25 janvier 2010
Mes hivers
L'hiver n'est pas toujours triste, il se teinte aussi de rose. La vie revient à travers lui. J'aime l'hiver, dans ce qu'il apporte de beauté et de transparence aux paysages. Une visite sous les arbres recouverts de givre, la contemplation d'un champ éclatant de blancheur. Toute la tendresse de l'hiver est là, dans la nature immaculée.
La musique du printemps revient dans le coeur de l'hiver. Même au coeur de cette saison la plus froide, les mouvements multiples de la vie nous accompagnent sans cesse.
jeudi 21 janvier 2010
Symphonie de la neige - II -
Symphonie de la neige - III -
Patinage
Elle songe, et vient éclore, inclinée sur la glace, en implorant l'azur, fragile papillon. D'un mouvement très lent, elle découpe l'espace, puis cisèle une larme aux yeux de Cendrillon.
Son âme est parodie, son sourire est musique. Sa valse est une esquisse sur le lambeau du temps. Son corps de funambule, d'où perle un vent magique, s'élance et puis s'envole, arabesque un instant ...
Elle glisse à petits pas sur la soie, la dentelle. Elle vient bercer mes rêves, noyer mon impatience. Sultane en mèches blondes, profil d'une gazelle, fiancée des saisons, elle sacre le silence.
Son âme est parodie, son sourire est musique. Sa valse est une esquisse sur le lambeau du temps. Son corps de funambule, d'où perle un vent magique, s'élance et puis s'envole, arabesque un instant ...
Elle glisse à petits pas sur la soie, la dentelle. Elle vient bercer mes rêves, noyer mon impatience. Sultane en mèches blondes, profil d'une gazelle, fiancée des saisons, elle sacre le silence.
Je cueille et songe encore, au terme de sa ronde, au printemps sur le lac, au parfum du cinnamme. Aux rayons du soleil, au vitrail sur l'onde, aux couleurs-violoncelles, étoiles sur mon âme. Au mystère qui ruisselle et coule dans mon coeur, aux souliers de satin d'une fée brodée d'or, à la lumière-volcan, arc-en-ciel des vainqueurs, au diadème de banquise, au cristal du décor.
Je cueille et songe encore, lorsqu'elle revient éclore, pour capturer ma nuit en incendiant l'aurore.
mardi 19 janvier 2010
L'hiver
Il porte en lui l'essentiel de mes interrogations. Son silence est froid, inaccessible au moindre doute. J'entends, derrière la vitre, le chant noir d'un corbeau. Aucune vie ne semble aller et venir, et pourtant ...
C'est au plus profond de l'hiver que le printemps s'éveille et chuchote. La terre déploie déjà ses ailes pour faire germer, dès demain, le champ de blé.
L'hiver, réponse authentique à la question existentielle "et après ?"
Tout est encore vivant, tout peut continuer dans le juste mouvement des choses. Pourquoi s'en inquiéter ?
L'hiver, c'est l'harmonie troublée de la lumière.
Ecrire la vie, avec la buée sur la vitre. Boire le lait, comme on prendrait pour soi le bol délicieux du soleil.
L'hiver, ainsi, n'est plus à plaindre ...
C'est au plus profond de l'hiver que le printemps s'éveille et chuchote. La terre déploie déjà ses ailes pour faire germer, dès demain, le champ de blé.
L'hiver, réponse authentique à la question existentielle "et après ?"
Tout est encore vivant, tout peut continuer dans le juste mouvement des choses. Pourquoi s'en inquiéter ?
L'hiver, c'est l'harmonie troublée de la lumière.
Ecrire la vie, avec la buée sur la vitre. Boire le lait, comme on prendrait pour soi le bol délicieux du soleil.
L'hiver, ainsi, n'est plus à plaindre ...
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