Sur la route de l'automne
Chacun de mes pas
Murmure en moi
La paix, la joie et l'harmonie
Je contemple, je pense, j'écris...
Là-haut, tout là haut
Le ciel ne fait rien
Il me regarde
Et ses yeux sont posés là
Epais comme des nuages
Parfois, je me prends à l'aimer
ce ciel
Ciel de joie, ciel d'orages,
Ciel de nuages,
Ciel de départs...
Ce ciel m'a déjà donné
Il m'a déjà repris
Ce ciel n'arrêtera donc jamais
Sur la route de l'automne
Des pensées profondes
Tourbillonnent en moi
Je les sens qui vagabondent
Et m'entraînent si loin
Dans d'autres lieux
D'autres mondes...
Ailleurs, je sais des malheurs
Des guerres, des enfants dans le froid
Je sais des hommes et des femmes
Emprisonnés - à jamais
Je sais des horreurs
Et soudain je ne trouve aucun mot
Pour exprimer ce qui se passe au fond de moi
Un seul mot me vient "pourquoi ?"
Sur la route de l'automne
Mes pensées sont devenues comme mes rêves
Complètement inutiles
Sur la route de l'automne
J'ai mal au monde
dimanche 21 octobre 2012
Poème de l'aurore
Grâce au ciel
L'aurore peut écrire un poème
Doux comme un soleil
Et bleu
Et l'étoile et le vent et la pluie
N'ont plus de mots
Pour parler de la joie
Grâce au ciel
Les matins sont partout
L'aurore peut écrire un poème
Doux comme un soleil
Et bleu
Et l'étoile et le vent et la pluie
N'ont plus de mots
Pour parler de la joie
Grâce au ciel
Les matins sont partout
Il y avait longtemps
Il y avait longtemps
Que les mots ne venaient plus
Perdus dans l'écheveau
Du temps de la vie et des jours
Il y avait lontemps
Les mots absents
Recouverts de silence
Etaient là, terrés au creux des paroles vives
Il faut du temps
Pour saisir chaque mot
En garder l'amertume ou le beau
Changer le bleu
Exprimer ce qui se passe
Il faut du temps
Pour l'invisible mot à la surface des choses
Et puis, soudain
Jaillit un automne
Alors, le gondolier se lève
Et chante
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