dimanche 20 juillet 2008

Ciel d'orage


Des cavaliers de colère et de feu
S'élancent à travers les nuages
Guerriers blessés venus du fond des âges

Le parfum de la terre mouillée ose à peine
Franchir le seuil de nos âmes
Au loin, timide, un oiseau s'enfuit
L'eau dansera bientôt dans la ruelle
Flaque vive des jours à venir

Ciel d'orage
La loi de la lumière inflige à la nuit
D'un seul coup, d'un seul trait
Les murmures oubliés du silence

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