dimanche 20 juillet 2008

Un matin


Un matin, l’oiseau blanc de son aile légère
s’envolera au-delà du temps
poussé par le vent d’un autre millénaire
et l’homme puisera, dans l’eau du souvenir,
pour comprendre la fuite violente
des secondes
belle et douce vie qui expire en larmes de satin
sur les épaules des guerriers
des regrets
le rire d’un enfant blessé d’une balle lancée
guerre
belle et douce paix qui gémit en parchemin brûlé
sur des accords oubliés
mémoire tranchée …

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