vendredi 28 novembre 2008

Dans les ruelles


Mon enfance demeure encore dans de vieilles ruelles, à l'ombre des maisons. Des odeurs me reviennent, mêlées de bruits, de rires d'enfants, et les mères qui appellent au moment du midi ...

Mon enfance est partout, au plus profond de moi, et jusque dans mon ventre. C'est un cri qui ne disparaît pas, elle s'est cachée là, pour des éternités, au moment des silences ...

Mon enfance est aussi la tienne, nous l'avons parfois égarée, mais ta main reste à jamais dans la mienne, et ton regard sait me consoler de tout, au moment de mes craintes ....

Lorsque revient le soir, j'invite mon âme à venir se blottir dans la lumière des ruelles, pour entendre la voix de ceux qui ne sont plus, mais que j'entends encore, leurs sons à jamais dans ma tête, au moment où la mémoire aime à se souvenir ...

Mon enfance cueille chaque nuit pour toi un bouquet de fleurs des champs qu'elle dépose, doucement, dans le creux de tes bras.

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