mercredi 4 mai 2011

Mais en vain ...


Au loin là-bas, quelque part en moi, une rue pleine de vie assaille mon âme de mille couleurs. L'enfance revient parfois, comme un livre laissé inachevé. Elle essaye de refleurir entre les ronces, mais le temps l'égratigne avec l'acier de sa lame. Il n'est pourtant pas si méchant, le temps ...

Je ne laisse rien au sommeil ni au jour qui se lève. Le désir chemine au plus profond de mes rêves. Il faudrait parfois s'égarer jusqu'au bout du songe, revenir raconter ... Mais le matin qui arrive comme un voleur emporte tout, même mon silence ...

La fragilité du silence est là, dans le bout d'un nuage.

L'épuisette à la main, l'homme peut toujours essayer d'attraper la lumière ...

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