mardi 20 mars 2012

20 mars 2012

Laissez moi m'enivrer au doux violon du printemps. Lorsque la mélodie de l'hiver s'enfuit sur le ruisseau du temps. Lorsque le sentiment de la lumière se fait plus fort, plus tendre, à l'unisson des coeurs.

Laissez moi vous dire la raison du silence et avouer des questions qui n'auront jamais de réponse. Toute saison entre dans un grand mystère. Et ce labyrinthe étrange n'est pas pour me déplaire.

Laissez moi partir et oser ne plus revenir. Pour contempler la mesure d'un jour donné à une fleur. Pour essayer de comprendre le grain semé en pleine terre. Et ses prochaines couleurs.

En écoutant chaque musique du printemps, mon coeur frissonne. C'est une émotion venue de l'âme.

Il n'y a peut-être aucun mot. Ecrire sur le printemps c'est risquer de perdre l'essentiel.
L'instant est déjà passé.

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