vendredi 28 novembre 2008
Dans les ruelles
Mon enfance demeure encore dans de vieilles ruelles, à l'ombre des maisons. Des odeurs me reviennent, mêlées de bruits, de rires d'enfants, et les mères qui appellent au moment du midi ...
Mon enfance est partout, au plus profond de moi, et jusque dans mon ventre. C'est un cri qui ne disparaît pas, elle s'est cachée là, pour des éternités, au moment des silences ...
Mon enfance est aussi la tienne, nous l'avons parfois égarée, mais ta main reste à jamais dans la mienne, et ton regard sait me consoler de tout, au moment de mes craintes ....
Lorsque revient le soir, j'invite mon âme à venir se blottir dans la lumière des ruelles, pour entendre la voix de ceux qui ne sont plus, mais que j'entends encore, leurs sons à jamais dans ma tête, au moment où la mémoire aime à se souvenir ...
Mon enfance cueille chaque nuit pour toi un bouquet de fleurs des champs qu'elle dépose, doucement, dans le creux de tes bras.
jeudi 27 novembre 2008
Nostalgie d'enfance
Pour un soir d'hiver ou de printemps
J'aimerai retrouver un instant
Les joies toutes simples de l'enfance ...
Lorsque la musique emplissait mon âme
De merveilles et de morceaux de ciel
Lorsque tout était couleur de menthe
Et de sourires sur les visages
Pour un jour de pluie j'aimerai retenir
Le temps qui s'est enfui si vite
Laissant en moi la douce symphonie
D'un parfum éternel, inachevé peut-être
Au fond d'un vieux grenier
Pour un matin de trop à ne savoir que faire
Retrouver mes poupées, les serrer contre moi
Et m'enfuir dans la grange de l'enfance oubliée
Où tu m'attends peut-être
Mon rêve d'autrefois ....
J'aimerai retrouver un instant
Les joies toutes simples de l'enfance ...
Lorsque la musique emplissait mon âme
De merveilles et de morceaux de ciel
Lorsque tout était couleur de menthe
Et de sourires sur les visages
Pour un jour de pluie j'aimerai retenir
Le temps qui s'est enfui si vite
Laissant en moi la douce symphonie
D'un parfum éternel, inachevé peut-être
Au fond d'un vieux grenier
Pour un matin de trop à ne savoir que faire
Retrouver mes poupées, les serrer contre moi
Et m'enfuir dans la grange de l'enfance oubliée
Où tu m'attends peut-être
Mon rêve d'autrefois ....
Dans la vallée
Au matin, on entend des échos
Ce sont les clochettes et sonnailles
Et la chanson des bergers
Penchés sur leurs troupeaux
Puis, soudain, un adagio
Comme la musique du silence
Dans la vallée toute endormie
La vie reprend ses droits
La nuit succombe à la douceur du jour
Tandis qu'au loin, dans un ciel de velours
Des palombes laissent le nid
Ce sont les clochettes et sonnailles
Et la chanson des bergers
Penchés sur leurs troupeaux
Puis, soudain, un adagio
Comme la musique du silence
Dans la vallée toute endormie
La vie reprend ses droits
La nuit succombe à la douceur du jour
Tandis qu'au loin, dans un ciel de velours
Des palombes laissent le nid
Pour une Amie
mercredi 26 novembre 2008
dimanche 23 novembre 2008
L'escalier
Il revient souvent
Visiter mes songes
Le voici escalier au jardin
Ou bien un peu plus intérieur
Dans le dédale de mon imaginaire
Il cherche à me faire perdre le chemin
L'escalier labyrinthe
Au-dessus de la mer déchaînée
Je pourrais presque tomber
Il ne conduit à nulle part
Il se fait tourmenté, capricieux,
allant on ne sait où
Il est parfois blanc, parfois noir
Escalier flou perdu dans le brouillard
L'escalier sous mon corps
Les marches dans la peau
L'escalier abandonné
Celui que je ne peux jamais prendre
Celui qui se dérobe sous mes pieds
L'escalier impossible
Celui qui me prend comme cible
Il revient souvent
Dans la nuit de mes songes
Il est dans l'ombre
De ce que je ne veux pas voir
Quel est son pouvoir ?
A moi de le transformer
En passerelle pour l'espoir
Visiter mes songes
Le voici escalier au jardin
Ou bien un peu plus intérieur
Dans le dédale de mon imaginaire
Il cherche à me faire perdre le chemin
L'escalier labyrinthe
Au-dessus de la mer déchaînée
Je pourrais presque tomber
Il ne conduit à nulle part
Il se fait tourmenté, capricieux,
allant on ne sait où
Il est parfois blanc, parfois noir
Escalier flou perdu dans le brouillard
L'escalier sous mon corps
Les marches dans la peau
L'escalier abandonné
Celui que je ne peux jamais prendre
Celui qui se dérobe sous mes pieds
L'escalier impossible
Celui qui me prend comme cible
Il revient souvent
Dans la nuit de mes songes
Il est dans l'ombre
De ce que je ne veux pas voir
Quel est son pouvoir ?
A moi de le transformer
En passerelle pour l'espoir
Liberté
Liberté de choisir la couleur de son destin
de prendre un chemin différent
de devenir et de rester soi-même
Liberté de s'accepter dans ses blessures
de pleurer et de rire, d'exploser de joie
de redevenir l'enfant qui ne sait rien
d'avoir tout à apprendre
de croire que tout est encore possible
de vivre intensément, passionnément
Une présence
Une douce présence
Traverse les ténèbres de la nuit
Elle vient au-delà des silences
Bien plus loin que l'espace infini
Un tendre sourire
Se pose sur le visage fragile de l'espoir
Une promesse vient s'offrir
Et des mots, un à un, cherchent à percer
L'immensité du brouillard
Des psaumes et des prières
S'élèvent pour effacer les larmes
Tout est parole de lumière
Apaisement et réconfort de l'âme
Et dans ce profond mystère
La nuit ne cesse jamais de rechercher le jour
Une présence fidèle et familière
Est là, depuis toujours,
Pour nous faire vivre Son Amour
mercredi 12 novembre 2008
L'indifférence
Pensée
Ce soir, tu laisseras la fenêtre ouverte,
la nuit aura certainement encore
des choses à dire.
La lumière est pleine de paroles et les étoiles sont l’alphabet du ciel.
la nuit aura certainement encore
des choses à dire.
La lumière est pleine de paroles et les étoiles sont l’alphabet du ciel.
Qu'avez-vous donc de plus ?
mardi 11 novembre 2008
En mémoire
Ils sont partis un jour
Dans le bleu de l'été
Hommes de nos familles
Certains ne sont jamais revenus
D'autres sont restés à jamais
Dans la terrible guerre
Ils sont tombés, pauvres brindilles
Ils ont vécu le drame infini
La souffrance et les larmes
Les meurtrissures de l'âme
Ils avaient oublié
Le retour à la vie
Le retour à la paix
Ils sont revenus un jour
Dans le blanc de l'hiver
Hommes de nos familles
Pour revoir naître un sourire
Sur les lèvres des mères
Ils n'oublieront jamais
Dans le bleu de l'été
Hommes de nos familles
Certains ne sont jamais revenus
D'autres sont restés à jamais
Dans la terrible guerre
Ils sont tombés, pauvres brindilles
Ils ont vécu le drame infini
La souffrance et les larmes
Les meurtrissures de l'âme
Ils avaient oublié
Le retour à la vie
Le retour à la paix
Ils sont revenus un jour
Dans le blanc de l'hiver
Hommes de nos familles
Pour revoir naître un sourire
Sur les lèvres des mères
Ils n'oublieront jamais
lundi 10 novembre 2008
Abandon
Se laisser aller
S'abandonner totalement
En confiance
Dans le mouvement des choses
Dans la tendresse de la vie
Ne plus avoir peur, se laisser faire
Jusqu'à cet espoir qui chemine
Cette voix qui murmure
Que tout est encore possible
Dans l'infini du temps
Et dans la joie de la lumière
S'abandonner totalement
En confiance
Dans le mouvement des choses
Dans la tendresse de la vie
Ne plus avoir peur, se laisser faire
Jusqu'à cet espoir qui chemine
Cette voix qui murmure
Que tout est encore possible
Dans l'infini du temps
Et dans la joie de la lumière
dimanche 9 novembre 2008
Instant sacré
Elle vient parfois d'un autre temps
A travers les âges
D'autres visages et d'autres âmes
Entendent la douce symphonie
Offerte à nos sens
La musique révèle en chacun de nous
La grâce et la beauté
Ce qu'il y a de plus beau de plus vrai
Elle apaise les tourments
Emporte en son violon les blessures
Calme l'enfant
Le berce de douceur
Plus loin que le monde
Au-delà de l'univers
Dans l'horizon du ciel et de la terre
La musique offre à nos âmes
Un instant éternel et sacré
A travers les âges
D'autres visages et d'autres âmes
Entendent la douce symphonie
Offerte à nos sens
La musique révèle en chacun de nous
La grâce et la beauté
Ce qu'il y a de plus beau de plus vrai
Elle apaise les tourments
Emporte en son violon les blessures
Calme l'enfant
Le berce de douceur
Plus loin que le monde
Au-delà de l'univers
Dans l'horizon du ciel et de la terre
La musique offre à nos âmes
Un instant éternel et sacré
Emotion musicale
La musique élève les âmes ...
Jusqu'à la voûte du ciel
Elle offre l'harmonie parfaite
Tandis que les violons jouent plus fort
Et que les voix se répondent
Comme un écho donné au monde
Mon navire se laisse abandonner
Sur des flots mélodieux
Le vent devient un instrument
Et l'arc-en-ciel s'envole
Devant tant de beauté
Tout n'est que transparence
Dans un bonheur simple et pur
En écoutant la musique
Et en fermant les yeux
Jusqu'à la voûte du ciel
Elle offre l'harmonie parfaite
Tandis que les violons jouent plus fort
Et que les voix se répondent
Comme un écho donné au monde
Mon navire se laisse abandonner
Sur des flots mélodieux
Le vent devient un instrument
Et l'arc-en-ciel s'envole
Devant tant de beauté
Tout n'est que transparence
Dans un bonheur simple et pur
En écoutant la musique
Et en fermant les yeux
samedi 8 novembre 2008
Le papillon
dimanche 2 novembre 2008
Espérance et lumière
Crier dans la pénombre
Un requiem pour le monde
Sans retrouver l'écho de ta voix
Ni ta main caressant le clavier ..
des jours enfuis
Je vagabonde en silence
Sur le chemin de l'absence
Mon regard se perd dans le ciel
En mon âme
Un doux murmure fredonne
Soudain, le brouillard se dissipe ...
et saute dans la lumière
Un requiem pour le monde
Sans retrouver l'écho de ta voix
Ni ta main caressant le clavier ..
des jours enfuis
Je vagabonde en silence
Sur le chemin de l'absence
Mon regard se perd dans le ciel
En mon âme
Un doux murmure fredonne
Soudain, le brouillard se dissipe ...
et saute dans la lumière
Dans le dictionnaire
Aimer, ce n'est pas inscrit dans un dictionnaire
Le verre s'est renversé, trop-plein ...
Tant d'amour à donner
Le verre s'est renversé, trop-plein ...
Tant d'amour à donner
Aimer ce n'est pas noté
Dans le calendrier
Dans le calendrier
Ni dans les nuages
Je ne l'ai pas vu dans un livre d'images
Aimer
C'est sur un visage
Que je peux l'apprivoiser le mieux
Ou bien encore dans le trésor blanc de l'enfance
Lorsque tout était pur, que rien n'était tracé
Je ne l'ai pas vu dans un livre d'images
Aimer
C'est sur un visage
Que je peux l'apprivoiser le mieux
Ou bien encore dans le trésor blanc de l'enfance
Lorsque tout était pur, que rien n'était tracé
Aimer
Naturellement
Naturellement
En noir et blanc
En noir et blanc
J'ai retrouvé des vies
Inconnues ou familières
qui se sont endormies
Comme autant de perles d'or
Dans le bleu de la nuit
Dans le blanc de la lumière
En noir et blanc
J'ai retrouvé
Des photos de mariages
Des aînés tranquilles
Souriants et fiers
Assis le long des routes
Des femmes et des enfants
Avec de l'audace plein les yeux
Des militaires sérieux
En noir et blanc, doucement
De petits moments de la vie
Courts, tendres et heureux
Etaient offerts à mon regard
Comme des arrêts sur images
Bonheur instantané que l'on partage
En noir et blanc
J'ai retrouvé
Quelques photos jaunies
Empreintes de belles nostalgies
Les dimanches en famille
Les fêtes au village
Et le premier bal de Tante Louise
En noir et blanc
La vie nous éclabousse, à l'infini
Pour cueillir et savourer ... l'instant présent
J'ai retrouvé des vies
Inconnues ou familières
qui se sont endormies
Comme autant de perles d'or
Dans le bleu de la nuit
Dans le blanc de la lumière
En noir et blanc
J'ai retrouvé
Des photos de mariages
Des aînés tranquilles
Souriants et fiers
Assis le long des routes
Des femmes et des enfants
Avec de l'audace plein les yeux
Des militaires sérieux
En noir et blanc, doucement
De petits moments de la vie
Courts, tendres et heureux
Etaient offerts à mon regard
Comme des arrêts sur images
Bonheur instantané que l'on partage
En noir et blanc
J'ai retrouvé
Quelques photos jaunies
Empreintes de belles nostalgies
Les dimanches en famille
Les fêtes au village
Et le premier bal de Tante Louise
En noir et blanc
La vie nous éclabousse, à l'infini
Pour cueillir et savourer ... l'instant présent
La date anniversaire
Immobile, muette, toute blanche
La date anniversaire
S'est figée sur le calendrier
Le temps s'est arrêté
Des vies brisées
Des pages tournées
Je n'oublierai jamais
Indélébile, fragile, tout seul
Le chiffre clé
S'est envolé pour l'éternité
Le temps s'est arrêté
Des vies cassées
Des pages arrachées
Je n'oublierai jamais
Lorsque chaque année
La date anniversaire revient
Sur le calendrier
Je me perds dans mes pensées
La valse lente des souvenirs
Captive toute mon âme
Des visages me reviennent
La date anniversaire
S'est figée sur le calendrier
Le temps s'est arrêté
Des vies brisées
Des pages tournées
Je n'oublierai jamais
Indélébile, fragile, tout seul
Le chiffre clé
S'est envolé pour l'éternité
Le temps s'est arrêté
Des vies cassées
Des pages arrachées
Je n'oublierai jamais
Lorsque chaque année
La date anniversaire revient
Sur le calendrier
Je me perds dans mes pensées
La valse lente des souvenirs
Captive toute mon âme
Des visages me reviennent
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