mardi 24 novembre 2009

Le pont de mes poèmes

Sur le pont de mes poèmes
Tu trouveras mes joies et mes peines
Quelques pages de ma vie
Tout ce qui coule dans mes veines
Mes jours et mes nuits

Sur le pont de mes poèmes
Tu trouveras mes regrets
Un arc-en-ciel sucré
Une parenthèse en chocolat
Un peu de gourmandise
Quelques mots maquillés
Un oiseau qui s'envole
Un ciel étoilé
Des pensées fidèles
Une chanson ancienne
Des lumières allumées

Sur le pont de mes poèmes
Tu trouveras la vie sans fard
Comme elle est, dans sa simplicité
Un mélange ardent de couleurs
Tu trouveras parfois
Ce que j'ose dévoiler
Ce que j'aime, ce qui me fait du mal
La mélancolie des départs
La nostalgie du passé
Et la confiance apaisée

Sur le pont de mes poèmes
Tu trouveras ma tendresse et mes doutes
Ma colère et mes rêves
Tout ce que j'ai laissé au bord des routes

Sur le pont de mes poèmes
Tu trouveras
De l'amitié et de l'amour
Tout ce que j'ai envie de dire
Ce que je ne peux pas cacher
Ce qui me fait sourire
Ou pleurer
Mes passions ardentes
Ma vérité dépouillée
Mes émotions toujours vivantes
Tout cela, rien que pour toi

Sur le pont de mes poèmes
Je t'attends,
Rejoins moi

Sur le quai

Vers l'océan et les rivières
Les larmes voyagent
Et mon coeur si lourd
Porte en lui le regret
D'un départ annoncé

Même la gare est triste et sombre
La dame au petit chien dans son panier
Ne croisera pas mon sourire

Le voyage de l'âme
Est un long chemin
Pour se rejoindre soi-même
Sur la voie n° 44
Le train démarre

* * * * * * *

S'il fallait effacer de la vie
Tout ce qui fait du mal
Je gommerais d'un seul coup
Les départs
Les trains qui n'attendent pas
Les paysages devenus amers
Qui défilent et se perdent
Tout ce que le temps emporte
Sans jamais pouvoir le retenir

S'il fallait effacer de la vie
Tout ce qui fait du mal
Je gommerais d'un seul coup
Toutes les larmes ensevelies
Sur le pavé, sur les quais
Et je prendrais dans mes bras
Tous les enfants qui pleurent.

En lumière

Il y a des jours où la terre déroule le manteau de son âme jusqu'à l'infini.

On peut alors venir s'asseoir et contempler l'immensité de l'espace, les mouvements perpétuels des nuages.

Lorsque le chant si laiteux du ciel se met au diapason de notre propre incertitude, on peut surprendre parfois l'âme triste du vent, sa mélancolie profonde.

Sans le moindre rayon de soleil, on pourrait penser que l'ombre a vaincu la lumière.

Pourtant, la lumière vient de partout, elle inonde les coeurs, fontaine jaillissante des sourires, douceur des moments voyageurs.

Les petites lucarnes

Quand tu reviendras
J'ouvrirai pour toi
Toutes les petites lucarnes de la vie
Lucarnes des jours de gris
Lucarnes joyeuses

Lucarnes tristes de l'absence
Lucarnes de l'enfance


J'ouvrirai avec toi
Chaque petite fenêtre
Pour t'entendre rire
Et nous parlerons avec les étoiles
Puis nous boirons, d'un trait,
Toute la lumière

Dans chacune des petites lucarnes

Je retrouverai un peu de ta vie, de ta voix
Et l'éclat de ton âme
Pétillante comme le champagne

Les petites lucarnes
Auront les yeux qui brillent
Elles seront ... apprivoisées

mercredi 18 novembre 2009

Poèmes en vrac

Du feu et de la lumière
S'engendre la terre
Je suis la vie entière
Qui palpite au fond de toi
Sans chercher le pourquoi
Sinon que l'Amour
Et quand tu sauras
Ce que recèle ce mot-là
Alors, tu vivras !


Non, ce n'est pas dans la tête
Il n'y a pas dans les livres
Le chant de l'alouette
Il existe au ciel un parchemin
Fait d'envols des oiseaux
Et parfois on peut aller
De plus en plus haut


La mer
Infinie et troublante
Emporte à travers elle
Nos sentiments et nos maladresses
Le ressac les prend
Et garde toutes ces traces impures
Pour les offrir
A la joie de l'azur


Un enfant
C'est un océan
De tendresse et de rire
Au fond de son âme
Il y a l'offrande des sourires
Et cette petite main qui se tend
Pour apprendre la vie

Des voyages

Au grand vent du large. Des voyages. A donner le frisson. Dans l'eau et le vent, dans les mouvements incessants de la vie.

Des voyages lointains portant des voix du paradis. Des rencontres inattendues, soudaines et légères, sous la brise de mer.

Des voyages au coeur de l'être, transparents et clairs comme l'eau des rivières.

Des carnets aux pages dévoilées sur des plages ensoleillées et des éclats de rires. Des voyages étoilés. Cornes de brume qui chantent l'amitié.

Au grand vent des plaines, des voyages insensés. Des terres oubliées, sereines pourtant dans leur dignité.

Des escales à faire pâlir d'envie le monde. Des croisières abandonnées pour l'homme seul épris de liberté.

Puis, soudain, hors du temps, un être devant l'immensité de la mer, sur le sable des dunes, perdu dans la lumière, éclaboussé de silence et d'azur.

Un être, simplement, sur son chemin...

Il faut que l'on se parle

Alors voilà
La dispute
Qui effarouche tout

Egratigne les murs de l'amour
Et griffe la peau de l'amitié

Allez viens faire un tour
Au vent de l'espérance
Il faut que l'on se parle
Sous des gouttes de pluie nouvelles
Il faut que l'on se dise
Nos blessures lointaines

Allez viens avec moi
Il faut que l'on se parle
Et puis, quand les mots auront tout dit
Nous pourrons reprendre
Le tricot du silence

Pour être bien ensemble
De nouveau, simplement

Rue de l'eau vive

Je n'habite pas rue de l'eau vive
Ma maison n'est pas toujours de lumière
Je m'y perds parfois
Comme dans un labyrinthe étroit
Et je rêve ma vie
Puis je la vends au grand marché
Du bonheur

Je ne sais rien
J'apprends car tout est à comprendre
J'avance à pas lents
Et parfois immobile
Je contemple la vie
Qui passe autour de moi
Et ces mouvements profonds
Me donnent le frisson

Je n'habite pas rue de l'eau vive
Mais si tu m'aimes vraiment
Je te montrerais le chemin du bonheur


dimanche 15 novembre 2009

Moment-malice

Moment-malice, un chaton nous pose une
devinette : qui suis-je ?
Adorable minois qui joue à cache-cache,
au jeu de l'essentiel

Vivre d'amour


Vivre d'amour
C'est peut-être
Chercher la branche la plus craquante
Pour qu'elle devienne
La flamme la plus haute

Vivre d'amour
C'est peut-être
Partir dans la forêt avec les autres
Semblables et différents
Pour apprendre

Vivre d'amour
C'est sans doute revenir
Avec sur les épaules
Le bois le plus tendre
Pour le faire brûler
Ensemble

Des dessins, du bonheur


~A Gisèle ~

Au bleu renversé des étés les plus tendres
J'offre l'âme étoilée
D'un dimanche amical

Palais scintillants
Ruisseaux d'or et de cristal
Entre tes mains
Je remets chaque couleur

Au bleu renversé des étés les plus tendres
J'offre l'âme étoilée
D'un jardin sur la colline

Temples odorants
Mille trésors de vie attendent

Entre tes mains
Je remets chaque parfum
Tu sauras mieux que moi
En faire des poèmes, des chansons
Des dessins, du bonheur

La chanteuse des rues


Pour égayer le soleil

Un refrain joyeux

Une romance

Sur un air d'accordéon

Qui s'envole dans l'air

Et fredonne au-delà des aveux

Des amours, des amants

J'aimerais être la chanteuse des rues


Celle du froid de décembre

Qui offre un ciel tout bleu

Un rayon de miel et de tendresse

Au milieu du brouhaha de la vie

Au creux des rues


J'aimerais offrir aux autres

Un peu de ma voix, un sourire

Un peu d'harmonie

Celle qui se promène,

S'enfuit et revient

Comme une chanson connue

Que l'on entonne dans la rue

Du soleil en images

Du soleil en images
Pour illuminer un peu
Ce triste paysage

mercredi 11 novembre 2009

Moment d'innocence

Instant touchant, plein d'innocence
Un petit chat esquisse pour nous
Un pas de deux
Un pas de danse

Des mots et des couleurs

Des mots et des couleurs
Pour écrire la vie
Au son du temps qui passe
En parfaite harmonie


Des mots et des couleurs
Un matin bois de rose
Un arc-en-ciel joyeux
Un enfant qui sourit

Avec nous
A la tombée des nuits

Des mots et des couleurs
Un jour blanc comme neige

Un lent frisson d'arpège
Sensiblement repris
Par le bleu et le mauve
Des tons surpris et fauves
Pour nous faire oublier
Tout le gris de la vie

Des mots et des couleurs
Des soirs de plein soleil
Du jaune et des merveilles
Pour enchanter le monde
Sensiblement ravi
Par le chant des abeilles
Des tons qui s'ensorcellent
Et enfin se répondent

Des mots et des couleurs

Pour n'en garder en nous
Que le meilleur

L'appel de la plume

Comment résister
A cet appel profond
Sensible et secret
De la plume et des mots

Comment résister
A ce trouble étrange
Qui envoûte mon âme
Et danse à chaque fois
Au fond de tout mon être

Comment résister
A ce désir brûlant
De me voir à nouveau
Prise au piège
D'un si doux manège


Comment résister
A l'appel de la plume
Mystérieux tourbillon

Il m'entraîne si loin ...

dimanche 8 novembre 2009

Paroles voyageuses

Il y a des paroles
Perdues et meurtries

Au vent profond
Des grandes incertitudes
Des paroles flétries

Accablées de regrets
De solitude
Si loin du grand soleil de vie

Il y a des paroles
Retenues prisonnières
Des paroles d'enfants
Comme des murmures sacrés
Accablées de souffrance
D'innocence
Si loin du grand soleil d'amour


Paroles voyageuses
Vous ouvrez pour nous l'écrin du monde

Pour nous entraîner
Vers de nouveaux chemins
Si près de ceux qui nous ressemblent
Pour nous apprendre
A vivre ensemble

L'amour en cage

Ne laissons pas l'amour en cage
Apprenons lui à s'envoler
Bien plus haut que nos rivages
Il nous reviendra consolé

Au détour des îles blondes
L'amour prendra mille couleurs
Aux enivrants parfums du monde
Il fera chanter les coeurs

Ne laissons pas l'amour en cage

Apprenons lui à s'envoler
Bien au-delà des grands voyages
Il nous reviendra purifié

Il restera de toi

Bien au-delà de nos vies
Et par delà le temps
Qui s'efface et s'enfuit
Il restera de toi
Un Prélude de Bach

Un peu de symphonie
Dans l'âme d'une fleur
Déposée en ton âme

Bien au-delà de nos vies
Et par delà l'amour
Il restera de toi
Le concerto des jours
Que rien n'effacera

Et d'autres arriveront
Pour reprendre
Et continuer
La douce mélodie

Moment douceur

Moment-douceur
Un chaton s'est perdu dans les fleurs

Il a pour vous mille caresses
le parfum soyeux des roses
Moment-tendresse
Avec le coeur

samedi 7 novembre 2009

Paroles océanes

Demain, l'océan n'aura peut-être
Rien à dire
Il restera muet
Dans son silence
De vieilles colères
l'enchaîneront encore
A ses propres souffrances
Alors
Il nous faudra marcher
Sur des rochers brûlants
Et fiers

Tourner la page

Heureux celui qui pense
que tout est facile
qu'il suffit d'un claquement de doigts
pour que la page se tourne

Heureux celui qui sait
continuer son chemin
sans se retourner
sur des blessures encore vivantes
que des mots maladroits
ont réveillé

Heureux celui qui peut
tourner la page
et surtout oublier
sans se faire trop de mal
sans demander pourquoi

Panne de mots

Ce matin il pleut. Le ciel a le coeur à marée basse.

A la fenêtre de ma vie, de nouveaux poèmes sont entrain de naître. Enfin peut-être ...

Avec l'inspiration, rien n'est jamais sûr ... Il y a parfois de ces caprices !

L'ordinateur m'ordonne soudain de quitter la page, et pourquoi donc ? Même le clavier ignore tout des mots qui voudraient bien s'échapper de leur geôle, il ne sait rien du besoin impérieux d'écrire. L'ordinateur s'en fiche, il a des réalités plus virtuelles.

Les mots ne sont pas comme le ciel, il n'ont pas toujours la pluie ou la neige à nous offrir.
Attendre, patienter, ne pas se décourager ... Se laisser faire, dans cet apprivoisement silencieux de syllabes. Nouvelles fleurs prêtes à éclore ...

Ce matin il pleut. Et personne n'y peut rien. Il n'y a aucun responsable. Il faut bien sourire même à la pluie qui passe.

Tout à l'heure, je pense que les mots qui n'ont rien à dire retourneront d'où ils viennent. Les autres se disputeront la première phrase. Bataille rangée de quelques voyelles offensées. Etrange et mystérieux pouvoir de la création.

A la fenêtre de ma vie, il tombe parfois de drôles de pluies.

Au bout du fil ...

Au bout du fil
Juste une voix
Tranquille et familière
Pour faire chanter les jours
Une voix simplement
Pour raconter la vie
Pour prendre des nouvelles
Des grands et des petits
Et puis, à la fin du petit bavardage
Quelques mots lancés
Comme un espoir sur le rivage
"A très bientôt !"

Inconnue mystère

Ne cherchez pas. Vous ne trouverez rien.

L'inconnue mystère ne souhaite pas faire parler d'elle. Elle vit sa vie sans se préoccuper du monde virtuel.

Son coeur, elle me l'a ouvert il y a longtemps, dès ma venue au monde. Et mon coeur a fait son nid chez elle, et elle a construit sa maison au fond de moi.

Mais je ne peux pas la nommer, elle ne veut pas que l'on parle d'elle.

Il y a tellement à dire que je ne peux rien vous dire.

Ne cherchez pas, vous ne trouverez rien.

Si elle passe par là, elle lira combien je l'aime.

Je sais qu'elle sourira, elle se reconnaîtra.

Ciel gris

Le ciel a parfois un peu de gris aux joues.
Il ne peut pas mentir lorsqu'il annonce
le retour de la pluie.
Un espoir pour la terre ...

Amours d'autrefois

Dans une ancienne malle recouverte de poussières, j'ai retrouvé ... les amours d'autrefois.

Amours d'un temps disparu, gravés sur le papier, à l'encre violette. Premiers émois marqués sur un billet ... tout doux ...

Amours esquissés au coin d'un petit bal du 14 juillet, chanteurs des rues ...

Amours tombés dans l'oubli, désuets, moqués, surpris, fâchés, disparus à jamais.
Amours incompris, volés, secrets, perdus ...

Amours d'autrefois, d'aujourd'hui, de demain ... Amours de toujours.

A mes Ami(es)

Pour écrire une lettre à l'ami(e) de mon coeur, ma plume sera joyeuse, fidèle, trempée dans la douceur de la lumière.

L'amitié est dans ma vie comme un doux paysage, une forêt profonde qui fait battre mon coeur au son puissant des émotions partagées.
C
ombien d'éclats de rires venus se briser sur la dalle des souvenirs !

Vagues pures, mouvements de la tendresse. Etre là pour le meilleur mais aussi dans le silence de la peine. Combien de regards croisés dans l'impossibilité de se parler. Une main sur l'épaule, simplement ...

Combien de visages heureux d'être là, dans le merveilleux de l'instant vécu ensemble.

Pour écrire une lettre à l'ami(e) de mon coeur, je ne peux qu'être moi-même, telle que je suis, mon âme mise à nu.

Combien d'éclats de vous illuminent ma vie !

Du fond du coeur, pour tous mes ami(es) : MERCI !


Il y a par ici

Il y a par ici un peu de la vie
Un arc-en-ciel de poésie
Pour s'abriter au chaud des mots
Les jours de froid et de pluie
Quelques petites étincelles
Femme-Flamme
Etat d'âme
Mais jamais trop
Pour garder un peu
De mystérieux
Au fond des yeux
Jeu de prunelles
En joyeuses ribambelles

jeudi 5 novembre 2009

Le rêve

Au-delà de la bulle sacrée
Le rêve se veut libre
Rejoindre à tire d'ailes
L'immensité

Entre la nuit et le jour
Il va se perdre au loin
Dans les profondeurs
D'un élégant mystère

Soudain
Il décroche le ciel

mercredi 4 novembre 2009

Battre de l'aile

Comme un vieux moulin
Mon âme se perd parfois
Jusqu'à battre de l'aile
Dans des instants profonds
Emotionnels ...


dimanche 1 novembre 2009

Miroir des mots

En prose ou en vers, les mots s'arrangent entre eux. Ils coulent et s'émerveillent de leurs propres idées, et je les suis.

Je ne suis qu'une pauvre messagère, assise au bord de mes doutes.

Les mots sont translucides, parfois ils vont toucher le plus profond de la terre. Sables mouvants ....

Parfois, les mots éclaboussent ... J'en connais des timides qui ne s'aventurent pas très loin, et restent à la surface de l'onde, là où ils peuvent reprendre souffle.

Dans le miroir des mots, tout peut se dire, s'effacer ou se réécrire...

Prévoir ...


Une longue écharpe grise tissée par le brouillard, a engourdi ce matin le village et les collines. Comme si le temps lui-même s'était mis au diapason de ce 1er novembre. La tristesse voudrait, parfois, avoir le dernier mot ...

Alors, j'ai puisé quelques images endormies dans la lumière et dans la tendresse de nouvelles couleurs. Mon panier sous le bras, je m'en vais cueillir des lavandes.

Une envie soudaine de faire des provisions de lumière, histoire de les partager pendant l'hiver à venir.